Un crime dans la mafia : qui a tué le fils du Parrain ?

Equipe Mission Evasion
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Chicago, 1963. La ville tremble encore sous l’emprise de la mafia, bien que les temps glorieux des années 30 se soient effacés avec la chute de Capone. Pourtant, les familles sont toujours là. Moins visibles, mais tout aussi dangereuses.

La nuit du 17 mars, dans le quartier de la Banque Centrale, un événement est venu secouer les fondations du Narvalo : le jeune Antonio  Narvalo, fils unique de Tony Don Narvalo, a été retrouvé mort dans l’arrière-bureau du Dancing Edith Piaf, le repaire discret de la famille. D’une balle dans la nuque, sans effraction. Un meurtre propre. Calculé.

La police, bien sûr, n’a rien trouvé. Officiellement, il n’y a pas d’enquête. Officieusement, c’est un séisme dans le monde souterrain.

Nous avons reconstitué les faits à partir de témoignages et de confidences anonymes. À vous de découvrir la vérité : qui a tué Antonio Narvalo ?

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Le contexte

Antonio n’était pas un enfant de chœur, mais il était l’héritier naturel. Âgé de 27 ans, beau, vif, charmeur, il gérait le blanchiment d’argent à travers plusieurs établissements de la ville. D’après nos sources, il s’était attiré quelques inimitiés… y compris au sein de sa propre famille.

Trois personnes étaient présentes dans le club ce soir-là, selon le registre tenu par le portier borgne, un homme fidèle, incapable d’écrire un mot faux, mais assez rusé pour ne jamais signer un témoignage officiel.

Les suspects

1 – Clara Vescovi, la fiancée

Danseuse au Rosa Nera, Clara était la petite amie officielle d’Antonio. Ils formaient un couple passionné, mais instable. Clara avait récemment découvert qu’Antonio entretenait une liaison avec une hôtesse d’un autre club. Le portier affirme l’avoir vue sortir des coulisses en pleurs peu avant le coup de feu. Elle nie, bien sûr.

2 – Luca Moretti, le cousin

Vito, 34 ans, est le bras droit du parrain. Moins charismatique qu’Antonio, mais loyal et méthodique. Certains disent qu’il n’a jamais accepté que son jeune cousin lui passe devant dans la hiérarchie. Il gérait la sécurité du club ce soir-là… mais prétend s’être absenté pour une “course urgente” au moment du crime. Il refuse de dire où.

3 – Donato “Dino” Ferrara, l’homme de main

Dino est le dernier à avoir vu Tony vivant. Ami d’enfance et ancien complice, il a été entendu au bar à 22h03. Le meurtre aurait eu lieu vers 22h15, selon le médecin clandestin appelé en urgence. Dino est resté au club jusqu’à 23h, et dit n’avoir rien entendu. Il a pourtant toujours eu l’ouïe fine. Trop fine pour ne pas avoir perçu un coup de feu dans une salle attenante.

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Les indices

– Sur le bureau d’Antonio, un mot griffonné : “La fidélité est un masque. Elle tombe toujours.”

– Une boucle d’oreille a été retrouvée sur le tapis, sous la chaise. Pas celle de Clara selon elle… mais la description correspond à une paire qu’elle portait sur scène cette semaine-là.

– Le pistolet utilisé était un 22 long rifle. Une arme discrète. Luca en possédait une identique, signalée volée… deux jours avant.

– Le verre d’Antonio contenait des traces de belladone. Un poison à effet lent. Dino, ancien herboriste avant d’entrer “dans le milieu”, est l’un des rares à savoir l’utiliser.

– Une lettre déchirée dans la poubelle parlait de “fuite imminente à Cuba” et était signée “C.”.

Un de nos Game Master

 

À vous de jouer

Qui a tué Antonio Narvalo ? Était-ce Clara, trahie et furieuse ? Luca, jaloux et ambitieux ? Dino, discret mais peut-être trahi par son passé ?
Chaque indice vous rapproche de la vérité.

Et vous, l’avez-vous trouvée ?

 

ALERTE SPOILER

 

Réponse

Le coupable est Clara Vescovi, la fiancée.

Voici les éléments qui pointent vers elle :

– Le mobile : Clara découvre qu’Antonio la trompe. La passion devient colère. Un crime passionnel est souvent le plus brutal… mais ici, il est réfléchi, précis, ce qui correspond à une vengeance froide et préméditée.

– La boucle d’oreille : Retrouvée sous la chaise du bureau. Clara affirme qu’elle ne lui appartient pas, mais elle portait une paire identique cette semaine-là. C’est un faux déni.

– La lettre signée “C.” : Il s’agit très probablement de Clara. Une fuite à Cuba, c’est une trahison. Peut-être que Antonio voulait fuir avec une autre femme. Clara découvre la lettre : c’est l’élément déclencheur.

– La citation sur le bureau : “La fidélité est un masque. Elle tombe toujours.”  un message personnel, peut-être laissé par Clara elle-même, qui a compris qu’elle n’était qu’un pion pour Antonio.

– Le poison (belladone) : Dino aurait pu l’utiliser, mais ici il n’a pas été mortel, juste affaiblissant. Clara aurait pu l’utiliser pour préparer Antonio, avant de le tuer d’une balle dans la nuque. Cela montre une préméditation sur deux temps : affaiblir, puis tuer sans combat.

– L’absence de témoignage auditif : Un .22 avec silencieux, dans une pièce isolée, après avoir empoisonné Antonio. Clara savait comment ne pas faire de bruit. Dino, pourtant présent, n’a rien entendu : tout s’est passé dans un silence glacial.

 

En résumé : Clara a découvert la trahison d’Antonio, et son intention de fuir. Elle a empoisonné son verre, puis l’a abbatu seule, sans témoins. Elle a perdu une boucle d’oreille dans la bagarre ou dans l’acte. Le mot sur le bureau et la lettre en lambeaux sont les restes d’un amour trahi. 

Si vous voulez en découvrir plus sur l’univers de jeu « Mafia du dimanche », n’hésitez pas à réserver sur le site de l’Escape Game lyonnais.

 

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