Antoine est le co-gérant et créateur de Mission Evasion, enseigne d’Escape Game à Lyon créé en 2017.
Afin de mieux connaître Antoine et sa passion pour son travail, nous avons fait une interview de ce créateur.
1 – Antoine présentez-vous en quelques mots.
Je suis Antoine, créateur de Mission Evasion, j’ai 40 ans et je travaille dans le divertissement depuis presque 15 ans. Je suis initialement de Chambéry en Savoie, mais depuis 22 ans j’ai quitté les montagnes pour mes études. Depuis, j’avoue que même si l’air de Savoie me manque, je me sens très bien à Lyon.
2 – Comment-vous est venue l’idée de créer un Escape Game ?
Initialement, c’est Bastian qui a eu l’idée. Moi, j’avais fait « Hannibal » à la « Grande Evasion à Chambéry« , et puis un jour Bastian est venu avec un dossier de 200 pages. On a rapidement trouvé le projet cohérent, et du coup, on est allé démarcher les banques avec une étude de marché solide. La troisième banque a accepté de nous financer et le projet a démarré sur les chapeaux de roue. Si ma mémoire est bonne, on a démarré les travaux le 2 Janvier 2017. Moi le projet m’a tout de suite parlé, parce que j’ai toujours aimé le divertissement et inventer des choses avec mes mains… On va dire que ça coïncidait bien avec mon projet professionnel !

3 – Racontez-nous votre première session de jeu.
Je n’avais jamais masteurisé, et je me suis lancé. C’étaient les Bêtas tests pour moi, mais aussi pour la salle. La première session que j’ai masteurisé c’était la prison. Et j’ai cherché une voix de personnage un peu rauque. Je n’étais pas stressé. J’étais juste excité. Au bout de 30 minutes, il y a eu un gros souci technique dans la salle, tous les casiers de la prison se sont ouverts, donc je suis rentré dans la salle au milieu du jeu. On ne fait jamais ça aujourd’hui, donc ça me parait lunaire à dire ! Bref, le groupe est sorti en 70 minutes, mais c’était un peu laborieux au début, et encore la Mafia c’était pire !!!
4 – Quelle est votre salle préférée à animer ?
C’est la prison, c’est la première salle que j’ai animé ! Puis j’aime l’univers.

5 – Est-ce que vous pensiez avoir un développement aussi rapide ?
Alors honnêtement oui ! Mais pas autant… On ne pensait pas avoir une équipe de 12 zigotos comme ça aujourd’hui. On a eu notre premier salarié dès la troisième semaine. J’avoue que c’était une nouvelle expérience, mais c’était cool ! Puis Mission Evasion a rapidement pris en notoriété et dès le 6 mois d’ouverture, on a rentabilisé les travaux. Ensuite, on a eu la chance d’être bien référencé sur https://escapegame.fr, et ça nous a énormément aidé. Et pourtant, à l’époque, notre site internet était très lent et compliqué d’un point de vue expérience utilisateur, et puis c’était notre seul point d’entrer, pour réserver. Mais le gros changement a été l’ouverture de « Nuit d’ivresse », on a tout de suite vu la différence… Et aujourd’hui même si le marché a bien changé, on tourne super bien, et on a une équipe assez dynamique, ça fait vraiment plaisir, même si je ne cache pas que ce n’est pas de tout repos…
6 – Vous referiez quoi de différent si vous deviez créer Mission Evasion aujourd’hui ?
Des décors plus solides… J’aurais sans doute réfléchi à faire une salle horreur, même si ce n’est pas forcément ce que je préfère sur le papier.

7 – Une anecdote ?
Oui, une fois, j’étais déguisé en Maitre de Kung-fu japonais, avec une grande barbe et des cheveux longs. Et puis je suis rentré dans « Nuit d’ivresse » en furie durant le jeu pour faire un « duel de chaussette » avec un joueur : Le premier qui brandit la chaussette de l’autre gagne. Et du coup, j’ai gagné !!! C’était n’importe quoi.
8 – Qu’est-ce qui fait que Mission Evasion est une enseigne singulière ?
On sait s’adapter à notre public et nos groupes, on est forts en pertinence sociale et on interagit beaucoup. C’est une vraie force. Nos propositions artistiques sont parfois très marquées, mais je crois bien que c’est une force ! Je suis fier de pouvoir dire que nos joueurs vivent une vraie aventure immersive unique, dans des décors originaux et très qualitatifs. Maintenant, il ne reste plus aux joueurs qu’à venir jouer chez nous !
